Et voilà, j’ai l’honneur et l’appréhension de vous faire lire mon 1er article concernant ma jolie balade à Édimbourg. Cet article, pour qu’il me soit plus aisé à écrire, est issu d’une inspiration toute particulière, celle de ma maman.

…PORTRAIT DE MA COPINE DE VOYAGE…

De par cet article, j’t’emmène avec moi, avec nous dans cette jolie petite escapade Edimbourgeoise. Mais, ce qui me tient encore plus à cœur cette fois-ci et qui rendra cette expérience unique, c’est d’arriver à vous faire ressentir la particularité de ce voyage.

Ma maman est très discrète, elle n’a pas beaucoup de voyages à l’étranger à son actif et fait ce qu’il faut sans trop se demander si c’est ce qu’elle veut. Bref, une maman toujours présente pour les autres, mais, pas assez pour elle-même à mon goût!!!

Je dois bien avouer que l’actualité de ces derniers jours a relancé le débat intérieur qui sommeillait en moi depuis trop longtemps : « Et si un jour, j’arrivais à partir quelques jours avec elle pour lui montrer que l’indépendance est un mot féminin… ». Alors, comme j’aime à le penser, mon proverbe s’est vu être confirmé: Chose rêvée, chose réalisée.

C’était décidé, en 2018, ma maman et moi, nous partirons quelques jours, rien qu’elle et moi.

…ADAPTER MON ENVIE A LA SIENNE…

Je me devais d’être prudente sur ce coup là.

Les 12 mois de 2018 lui aurait permis de renoncer à ce projet en lui donnant tout le temps du monde pour trouver des excuses. J’ai donc dû la jouer fine et lui proposer un départ anticipé, en janvier!

Mon souhait le plus profond à ce moment là? La faire entrer dans mon univers, lui faire lâcher ses habitudes de sédentaire fraîchement retraitée, la dépayser, lui ouvrir ses yeux, lui élargir ses horizons et lui montrer que la retraite peut être une seconde jeunesse… La faire rêver quoi!! Mais surtout, ce qui me plaisait dans cette idée, c’était de lui montrer que, en tant que femme, nous pouvons faire des choses par nous-même, et pour nous-même. J’espérais au fond de moi qu’elle me dise une fois rentrées: Je comprends ton goût pour le voyage, je comprends qu’il ne s’agit pas là d’instabilité mais plutôt de soif de découverte, et surtout, je comprends pourquoi quand tu rentres de voyage, tu es bien fatiguée!!

Le choix de la destination était crucial. Je voulais une ville de taille humaine, avec une proximité géographique, une durée de vol raisonnable, le tout avec un dépaysement assuré par sa langue, sa monnaie et son architecture. Je cherchais une ville avec un petit plus, quelque chose qui rende le séjour plus léger, plus facile à aborder…

Ce sera Édimbourg.

…LES PRÉPARATIFS…

Nous voici à 2 semaines du départ. Billets bookés, Airbnb booké, ce sera un court séjour de 3 jours. Ne voulant pas la braquer et gardant l’espoir que ce ne sera que le début d’une étroite collaboration voyagistique, je capitule sur la durée. Pour le reste, nous voici plongées dans les guides et les avis d’amis déjà chanceux de connaître la capitale écossaise. Pas de programme rigidement établit, nous verrons sur place, suivant la météo et nos envies respectives. Je suis très claire et j’insiste bien sur le fait que nous sommes toutes les 2 libres de faire ce que nous voulons faire. Il n’y aura aucune obligation, aucun regret. J’en profite pour mettre l’accent sur l’absence de règles. Nous laisserons libre court à nos envies et à notre imagination. Et même si nous souhaitons découvrir cette ambiance écossaise, je veux absolument qu’elle sente le parfum de la liberté.

J-2, l’éternel dilemme de « je mets quoi dans ma valise? ». Évidemment, nous n’avons droit qu’à des bagages cabines. Mais, une petite voix au fond de moi me rappelle, un peu honteusement, que nous y seront pendant les soldes. Donc, me voici prête à troquer la moitié de mes pulls contre quelques potentiels souvenirs de Primark ou de Charity shops qui se trouveraient sur notre chemin.

Jour J, le réveil sonne, mais cette fois-ci, il ne finira pas par terre! Nous voici prêtes, valises dans la voiture, avec un dernier au revoir à Monsieur qui gardera sagement la maison pendant notre absence. Voilà, ça y est, ma mère était entrain de faire ses 1ers pas dans ce nouveau monde, ce monde moderne, ce monde que j’aime à appeler l’Indépendance.

…QUE L’AVENTURE COMMENCE…

Pendant quelques secondes, une prise de conscience vint me chatouiller. Toutes ces émotions me rendaient folle de joie, mais un petit bémol flottait au dessus de ma tête: pourvu que tout se passe bien.

Dernier petit calcul mental histoire d’être à l’heure à l’aéroport, dernière petite vérification sur les immanquables: billets et cartes d’identité présents.

Arrivées à l’aéroport, surprise, le joli petit comparateur KIWI avait omit de nous enregistrer. Premier coup de stress, moi qui voulait l’épargner et lui montrer que voyager, c’était simple, loupé! Résultat: frais d’enregistrement aéroport, 50€/personne. Avec cette histoire, nous voilà hors-timing. Nous passons la sécurité, la prochaine fois, ma maman se souviendra de ne pas mettre de ceinture et pensera bien à mettre ses petits flacons (de moins de 100Ml) dans une poche à part. Grosse omission de ma part, les Douanes! Par chance, nous passons prioritaires pour accéder à la porte d’embarquement. Nos bagages à mains seront finalement mis en soute, nouvelle politique de la compagnie low cost, Grrr. Nous voilà dans l’avion, notre rythme cardiaque revient à la normale et nous reprenons nos esprits.

Nous tendons vers la fin du vol lorsque nous apercevons une zone blanche, assez étendue sous nos pieds: La neige!! Ma petite voix intérieure ricane bêtement, l’aventure ne fait que commencer… Effectivement, nous atterrissons avec des tonnes de flocons, qui ne vont pas nous épargner jusqu’à la fin de la journée. Mis à part le côté non pratique de la chose, le paysage est magnifique. Ça y est, nous sommes sur le sol écossais. J’essaye d’observer de loin ma copine de voyage évoluer à son rythme dans un univers totalement inconnu, avec une langue inconnue, à l’affût de la moindre réaction de sa part. Sans rien de spécial, j’éprouvais une certaine fierté de la voir là et de l’avoir là.

Ce sera entre neige, éclaircit, pluie et vent que nous arpenterons ce cente ville écossais à pieds.

Édimbourg est magnifique, la neige apportant ce petit plus qui amène à la réflexion et aux rêves. Les gens sont adorables, n’hésitant pas à nous aider, à nous orienter, ou tout simplement à nous parler. Le paysage est comme je l’imaginais. Des bâtiments dotés d’une architecture médiévale d’un côté, et néoclassique de l’autre, sombres, avec un attrait pour la nature en pleine ville. Le Château, perché là-haut sur sa colline, le Royal Mile, Holyrood Palace, Victoria St et ses magasins colorés, Grassmarket et ses pubs aux devantures typiques, sa balade le long du Leith river, son Royal Botanic Garden, Princes St et ses magasins ultra modernes. Bref, d’un côté la vieille ville, de l’autre côté, la nouvelle ville. Un peu plus loin, son volcan, éteint et érodé par un glacier depuis l’ère préhistorique ramène encore une fois la nature au cœur de cette cité qui vit non au rythme du soleil, mais plutôt à celui du lien social.

Wisky, scones, thé, pie, haggis, pubs, kilts, rugby, famille royale mais aussi… Harry Potter.

Et oui forcément, faisans moi-même partie du clan des fans, il était impossible de passer à côté. Harry Potter et ses nombreuses aventures ont vus le jour à Edimbourg, grâce à JK Rowling. Ce paysage me semble donc facilement familier. Les rues étroites, les lanternes, la nuit noire précoce, le froid, le silence dans les rues mais le brouhaha à l’intérieur, le château, les gargouilles que nous imaginons cachées,…

Il y a de la magie ici, elle émane de tous ces petits détails qui font d’Edimbourg une ville unique en son genre et une source infinie d’inspiration.

…LE RETOUR A LA NORMALE…

Le réveil sonne, cette fois-ci, il fini vraiment par terre. Il est 4h, et le vent qui siffle volontiers à notre fenêtre ne nous aide pas. Heureusement, un taxi nous amènera à la navette aéroport d’ici 30min. Et oui, il est l’heure de rentrer.

C’est avec les traits tirés que nous atterrissons à Toulouse, mais le soleil nous accueille à grand bras.

Je la regarde une dernière fois, elle à l’air heureuse.

Mon cœur est un peu lourd, ce fût une merveilleuse parenthèse, je suis fière d’avoir été à ses côtés et d’avoir assuré ses arrières lors de ce périple.

Ce que nous avons vécu, ce sera désormais nos souvenirs à toutes les deux, rien qu’à nous. Mais, avec son accord, nous sommes ravies de pouvoir, aujourd’hui, vous les faire partager.

Je recommande amoureusement la visite de ce grand village, en solitaire pour se ressourcer, en amoureux pour se balader, en famille pour se cultiver ou encore entre amies(is) pour chiller out.

Merci Edinburgh, merci maman …

 

N’hésitez pas à me faire un petit mot si vous voulez plus de détails!

 

Mary JANE.