Il y a des destinations comme ça qui représentent beaucoup, un rêve, presque inatteignable, quelque chose d’un peu fou. Allez, viens avec moi, j’t’emmène en visiter une…

…PRÉSENTATION EN BONNES ET DUES FORMES…

Pour moi, grande fanatique du septième art, il s’agissait d’une ville située de l’autre côté de l’océan Atlantique, la ville la plus filmée au monde.

West side story, Quand Harry rencontre Sally, Ghost, Leon, Un automne à New York, Sex and the city, Friends, Gossip Girls, Le Diable s’habille en Prada, Ps: I love you, Black swan, New York I love you, Remember me…

Les dédicaces musicales à celle-ci ne se comptent pas non plus.

Le Jazz, le Gospel, la Salsa, le Hip-Hop, Broadway, Fame, Hair, Chicago, English man in NY de Sting, J’irai à NY avec toi de Téléphone, No hay marche en NY de Mecano, NY USA de Gainsbourg, NY NY reprise par Sinatra, Empire State of mind de Jay-Z et Keys…

Certains la surnomme la Grande Pomme ou encore la ville qui ne dort jamais, vous la connaissez tous par ses édifices ou le nom de ses quartiers.

La Statue de la Liberté, le Pont de Brooklyn, Manhattan, 5th Ave, Empire State Building, Rockefeller, Central Park, Times Square, le Bronx, Harlem, le MoMa…

Elle reste emblématique par son histoire, son passé souvent grisonnant, symbole de liberté, je ne vous présente pas la belle, la grande, la frémissante, l’inégalable New York.

…MON RÊVE AMÉRICAIN…

Vivant mon expérience Québécoise à fond, beaucoup me rapportaient avoir poussé les frontières et être allés rendre visite à une grande dame du pays voisin. Sa proximité géographique et sa facilité d’accès me firent ajouter un nouveau voyage dans mon voyage. Dans ma tête, c’était clair, je ne repartirai pas d’ici sans avoir mis les pieds à New York. Je me souviens avoir quand même hésité. Je lui donnais tellement d’importance avec toutes ces références filmographiques, toutes ces belles histoires qui m’avaient fait rêver, que j’avais peur d’être déçue… Mais, j’avais l’impression de jouer avec la chance de ma vie. C’était maintenant ou jamais. J’étais tellement excitée par ce trip que 3 copines se joignirent à moi pour vivre cette expérience qui allait se révéler New Yorkement New York.

La date approchant, tout était prêt, l’hébergement, les visites, le trajet en bus aller-retour, ce sera 3 jours intenses, mais ce sera 3 jours dans un autre monde.

…UN VOYAGE INTEMPOREL…

Nous partions de Montréal par le bus de nuit qui nous ferait arriver le lendemain matin de très bonne heure. Tout le monde était au point de rendez-vous, tout le monde sauf moi. Impossible de trouver la gare. Plus les minutes passaient, plus je voyais mon rêve partir en fumée. Pas de téléphone portable, nous nous étions données un point de rdv bien clair. C’est après 45 minutes d’une course acharnée dans les rues aux alentours que je les vis enfin, toutes les 3 en apnée! Après ce petit incident de départ, nous voici dans le bus, bien calées, pour y passer le reste de la nuit avec un arrêt aux douanes américaines. Dans la file d’attente qui me permettrait d’avoir le tampon de mes rêves, je comprenais que rien n’était gagné. Les douaniers sont juges de laisser passer, ou non, qui ils veulent. Donc, nous ne sommes pas à l’abri de rester sur le bas côté… Mon tour arrive, je sors mon passeport avec mon plus beau sourire, à 3h du matin, c’est pas facile, mais ça marche!

7h du matin, samedi, en plein centre ville. Nous sommes dans un état qui ne nécessite pas plus de détails. Une fois hors de la gare routière, devant mes yeux, les locaux du New York Times. « Oh my God » (À prononcer avec la voix de Janis dans Friends). Ça y est, c’est pour de vrai, New York, nous sommes à New York, je suis à New York. Nous marchons jusqu’à Central Park pour prétendre à un petit déjeuner en pleine nature. Le spectacle qui s’offre à nous est, pour la peine, digne d’un décor de film. Des cours de yoga, des marathoniens, des mamies tirées par leurs 5 caniches enlaissés, des femmes d’affaires baskets aux pieds coffee cup à la main, on peut même y faire du cheval ou louer des vélos. Des écureuils s’aventurent d’une pelouse à une autre, un concours d’échec en plein air, des pontons, des cascades secrètes, un immense Zoo (pour ceux qui ont vu Madagascar), des restos, des pubs, et même un château. Cet endroit est incroyable, une vraie nature en plein milieu urbain. Avant d’arriver devant le célèbre Metropolitain Of Art, nous sommes aller rendre hommage à John Lennon à Strawberry field, qui perdit la vie non loin de là en 1980. Nous ferons une pause sur les marches du musée pour finalement, faire l’impasse sur la visite et nous diriger vers l‘Université de Rockefeller. De là, nous prenons la direction du Rockefeller Center où nous resterons subjuguées par le Rockefeller Plaza. Vous savez, c’est là qu’ils installent la patinoire et où les illuminations du gigantesque sapin de Noël nous ébloui chaque année. Avec ses statues, entre autres Promethee et Atlas, ses drapeaux, ses fontaines et ses peintures murales, c’est un endroit dédié à l’art et aux médias, car il abrite aussi les bureaux de la NBC. Nous ferons nos 1ers pas sur la 5th Avenue, l’une des plus célèbre au monde, et nous en profiterons pour faire connaissance avec le métro new yorkais. Effectivement, la rumeur se vérifie, c’est pas compliqué mais il ne faut pas se tromper! Des portes en fer de 2 mètres, une allée pavée et une fontaine, nous voici à l’Université de Columbia. Ce campus privé mondialement connue est, lui aussi, fidèle à la pellicule. Une immense bibliothèque sur un côté, avec ses marches et ses colonnes de marbres, inaccessible pour cause de conférence; ses écritures en latin, ses étudiants profitant de l’air automnal en se languissant sur les pelouses bordées de haies bien taillées, il y règne une ambiance de traditions, d’enseignements et de prestige. Après avoir fait le tour du propriétaire, quelque chose attira mon attention. Trois personnes descendent les marches de la bibliothèque précipitamment. Tout d’un coup, je comprends qu’il s’agit de gardes du corps! Mais, pour qui? Mais pourquoi ? C’est à ce moment là que je la reconnais. Aung San Suu Kyi, birmane de nationalité, c’est elle qui reçu son prix Nobel de la paix en juin 2012, avec une vingtaine d’années de retard dues à son enfermement. Geste inexplicable, sûrement dû à mes expériences au Festival de Cannes, je lui fis un signe de la main en la regardant dans les yeux. Une rose blanche entre les doigts, malgré la situation, elle prit le temps de regarder, de me sourire et de me rendre la pareille. Alors, oui, pour vous lecteurs, ce ne sont que des mots, mais pour moi, c’était bien plus beau. Remises de nos émotions, nous décidions de faire un tour à Times Square de jour. La station de métro était bondée de monde, sans parler des wagons. Cross of the world de son surnom, cet endroit est la place idéale pour la consommation et le divertissement. Il y a des écrans de partout, des couleurs, ça clignote, ça fait des selfies, la queue pour prendre un verre au Hard Rock café nous décourage, la taille des magasins de M&M’s et de Disney nous donne le vertige. Heureusement que le lieu est devenu piéton! Tout cela alors que nous sommes en pleine journée, je me demande bien à quoi ressemble le spectacle de nuit. Ce n’est pas aujourd’hui que nous le découvrirons, à la place, nous partons à la conquête de notre hébergement toujours dans Manhattan, avant la nuit.

Pour notre 2è journée en tant que New-yorkaises, nous irons nous balader du côté de la Little Italy où nous bruncherons sous les guirlandes d’une fête italienne. Après avoir flâné dans Madison Square et nous être perdues dans Macy’s, nous nous rendrons en bas d’un gratte-ciel, plutôt connu dans son genre, avec son antenne colorée. Vous avez déjà vu King-Kong? Si je vous dis que Chuck Bass en était le propriétaire dans la série Gossip Girl, c’est mieux? Le fameux et tout puissant Empire State Building. Son hall d’entrée est imposant, composé de marbre du sol au plafond, il fût restauré pour retrouver son éclat des années 30. En chemin pour l’ascenseur, nous remarquons une magnifique reproduction du bâtiment lui-même, entouré de rayons de lumière au niveau de son antenne. Après une petite exposition pour en apprendre un peu plus sur son histoire, nous monterons au dernier étage. Une fois dehors, nous ne passerons pas loin de 2h bouche bée, en regardant la nuit tombée sur les artères qui composent Manhattan. Nous profiterons de la vue à 360° qui nous est offerte, larme à l’œil en apercevant la Statue de la Liberté, le pont de Brooklyn, le Flatiron Building, et tant d’autres…

« -Regardes Simba, toute cette immensité baignée de lumière est notre royaume !

-Tout ce qui est dans la lumière ? Et l’endroit qui est dans l’ombre aussi ?

-Notre royaume s’arrête à cette frontière, tu ne dois jamais y aller ! »

Merci Simba, nous tenons là ta meilleure transition. Tout ça pour vous dire que nous avons aussi une très jolie vue sur le New Jersey, terre plutôt reniée par les habitants de la presque île, mais qui nous offrira un somptueux couché de soleil. Les lumières qui s’illumineront petit-à-petit nous offrirons un paysage animé et magique. Tels des étoiles, les feux des taxis, suivis par les lampadaires et les fenêtres des immeubles, feront ressortir le quadrillage parfait de la ville. Nous aurons aussi vu sur les toits dont certains sont ambiancés au rythme de la musique et des guirlandes lumineuses. De jour comme de nuit, cette ville promet un magnifique voyage. De quoi faire de beaux rêves…

Le réveil est très difficile ce matin, mais le programme de la journée ne peut que me réjouir. Nous allons saluer une vieille et grande dame, de cuivre vêtu, porteuse de symboles aussi fort que l’Amour et la Paix. Nous allons rencontrer la toute puissante Statue de la Liberté. Nous voici sur le bord de l’Upper Bay, où se rejoignent le Hudson et le East River, et elle est là, debout, accueillant et éclairant les voyageurs. Pour la voir de près, nous devons nous rendre sur Liberty Island, nous aurons droit à un petit tour en bateau, qui aura pour avantage de nous rapprocher d’elle en douceur, prenant conscience de sa taille réelle. L’île est très joliment aménagée et nous offre un panorama absolument magnifique sur le sud de Manhattan. Quelques photos, puis nous nous dirigeons vers elle. Elle est grande et son air déterminé et franchement indépendant la rend forte, voire invincible. Ce n’est qu’une fois devant elle que je me rendrais compte de tous les symboles qu’elle représente. C’est de sa main droite qu’elle brandit hautement une torche, la torche dont les flammes dorées éclairaient les arrivants d’Europe telle un phare guide les bateaux. Elle est dirigée vers ce continent voisin et illumine le monde, d’où son vrai nom La liberté éclairant le monde. Elle rend hommage à la journée de l’Indépendance américaine, représentée par le livre qu’elle tient dans sa main gauche. Cette grande œuvre de fer féminine, créée par le français Bartholdi fût offerte par la France afin de célébrer, entre autres, le centenaire de l’Indépendance. Moi qui lui trouvais des airs de notre Marianne… Sur sa tête, les 7 piques de sa couronne représentent les 7 continents et les 7 mers et océans qui composent notre planète. Il s’agit là de puissants symboles, mais celui qui m’a le plus marqué est une image que je ne lui connaissais pas. À ses pieds, est disposée une énorme chaîne brisée, qui représente la fin de l’esclavage. Décidément, cette madame, moi je l’aime. C’est en nous rendant sur l’île voisine, Ellis Island, que je prendrais une énorme claque. Connaissant les grandes lignes appartenant à ce lieu, ce ne sera qu’en posant les pieds sur ce sol que j’en prendrai vraiment conscience. C’est comme si un bout de l’Histoire m’envahissait. En plus des arbres centenaires que possède cette île, un bâtiment, érigé autour du XXe siècle nous inscite à entrer. Servant de local aux Services d’immigrations des États-Unis d’Amérique, il fait aujourd’hui office de musée. C’est donc à cet endroit précis, là où je suis en train de marcher, qu’il y a 1 siècle de cela, des familles entières, riches, pauvres, désespérées, fuyants, ou avides de réussite, débarquaient en provenance d’Europe pour vivre leur rêve américain. Face à cet édifice, je n’ai eu aucun mal à me projeter. Des familles séparées, des femmes en tenues d’époque comme on peut le voir dans Titanic, des enfants malades mis en quarantaine et interdit de séjour, des couples déchirés, des papiers frauduleux, des vieilles valises fouillées, des cris, des pleurs, des larmes, des valises par centaines, et tout cela, je le voyais en noir et blanc. L’atmosphère qu’il y règne est tellement pesante qu’il me sera difficile de pénétrer à l’intérieur. Une scène de Hitch s’y déroule, vous reconnaîtrez les lieux…Ou peut-être avez-vous récemment visionné The Immigrants? Après cette visite forte en émotions, nous reprendrons le bateau pour retourner sur les quais. Remontant dans les rues de la City, déambulant au milieu des grattes-ciels, nous arrivons peu à peu vers un autre lieu plein de ressentis. Un endroit qui, il y a plus d’une dizaine d’années auparavant, se voyait être littéralement plongé dans les ténèbres. Nous sommes là où se situaient les tours du World Trade Center. En guise de mémorial, nous trouverons deux paisibles fontaines aux emplacements même des deux tours jumelles, le site se nomme Ground Zéro. Voici un autre lieu tristement célèbre et qui me nouera, encore une fois la gorge. C’est avec beaucoup d’appréhension que nous pénétrerons dans ce sanctuaire où règne une ambiance de tristesse et de recueillement. Avec tous les témoignages, les films et les photos que j’ai pu lire ou voir depuis le 11 Septembre 2001, il ne me sera pas difficile de m’imaginer l’horreur. A quelques pas de là, nous visiterons St Paul’s Chapel, qui malgré sa proximité avec le site, restera debout. Protection divine? A l’intérieur, des messages de paix et de réconfort venant du monde entier sont affichés, beaucoup de dessins d’enfants, un vrai hymne à la paix. Mes nerfs sont tendus, cette matinée est surchargée d’émotion. Mais, c’est quand j’apercevrai la Bell of Hope (Cloche de l’espoir) dans le cimetière attenant, que je ne pourrai retenir mes larmes. Cette cloche a été offerte par Londres en guise de support au peuple New-yorkais. Dessus est écrit : « To the greater glory of God and in recognition of the enduring links between the city of London and the city of New York – Forced in adversity – 11 September 2001 » (A la plus grande gloire de Dieu et en reconnaissance aux liens durables entre la ville de Londres et la ville de New York – face à l’adversité – 11 Septembre 2001). J’effectue ce voyage en 2012, je n’ai perdu personne de proche dans ces attentats, pourtant, comme la plupart des visiteurs, je me sens encore tellement concernée… Nous ne nous éterniserons pas dans les parages. Nous reprendrons le métro pour nous rendre à Brooklyn. On m’avait indiqué une petite librairie pleine de charme qui valait le détour. Dans ma quête, nous trouverons tout, sauf cette dernière, évidemment. Par contre, ce que nous avons trouvé, personne n’aurait pu le prévoir. Distancée par mes camarades fatiguées de mon entêtement à trouver la bonne adresse, je me rendis compte que malgré la circulation coupée sur l’axe que nous longions, une voiture était lancée à toute vitesse. Piquée dans ma curiosité, je remontais le film de l’histoire. Une voiture, une cascade, un staff, des maquilleuses, quelques hommes de sécurité, bref, je compris alors qu’il s’agissait d’un tournage de film. Alors, toujours les mêmes questions, mais de qui? Mais de quoi? Un peu boudée par les filles, il faut bien l’avouer, c’est quand je leur ai crié le nom de l’acteur que je venais de reconnaître qu’elles dénièrent revenir sur leurs pas. Il s’agissait d’un petit bonhomme, acteur américain qui, à l’heure où je vous écris, nous a quitté depuis 2014. Madame Doubtfire, Jumanji, Will Hunting, Le cercle des poètes disparus, Hook ou encore Good morning EnglandRobin Williams venait de terminer sa course poursuite dans les rues de Brooklyn, devant nos yeux et est venu à notre rencontre, sans aucun garde du corps. Nous avons eu juste le temps de prendre 1 ou 2 photos avant qu’il ne reparte. Voilà, c’était ça aussi la magie de New York. La nuit commença à tomber alors que notre rythme cardiaque était au plus haut. Nous venions de réaliser que c’était notre dernière soirée ici. Mais, avant de partir, nous avions quelque chose à faire. Après un moment d’inattention dans le métro, nous voici en plein milieu du Bronx, de nuit, là aussi les films ne mentent pas!! (Note pour plus tard: Ne jamais prendre le métro express!!) Nous reviendrons sur nos pas pour découvrir enfin l’agitation nocturne de Times Square. Agoraphobe ou ochlophobe, s’abstenir! Je n’imagine même pas comment cela doit être pour le Nouvel An. Si vous voulez vous faire une idée, New year’s Eve est à visionner, moi je vais passer mon tour… Nous allons vite nous réfugier dans un bar, un peu plus au calme, afin de revivre nos 3 derniers jours de folies, de rires, de torticolis et de mal de pieds (Note pour plus tard: ne pas visiter New York en Converse). Mais, c’est en se rappelant toute cette magnifique aventure que nous venons de vivre toutes les 4 que nous refermerons ce chapitre. Avant cela, nous nous autoriserons une dépense que nous aurons bien méritée et qui, en parfaites girlies que nous sommes, tombera à pic: petit clin d’œil à Sex and the City, à chacune son Cosmo, c’est ma tournée!

…THE END…

Le retour le lendemain se fera dans le plus grand des silences. Nous venions de vivre une parenthèse qui n’avait aucun prix. Nous étions chanceuses et nous le savions. Nous retournions là où tout avait commencé seulement 4 jours plus tôt. Et, même si nous sommes dans des états à ramasser à la petite cuillère, nous remercions toutes les New-yorkaises et New-yorkais qui font de New York, New York.

2 regrets me poursuivront les jours suivant mon retour: ne pas avoir assisté à une comédie musicale sur Broadway et ne pas être allée à Harlem pour y écouter une chorale de Gospel. Tant pis, je reviendrai…

Alors, malgré la pollution, les rues étroites, les buildings qui n’en finissent pas, la foule de jour comme de nuit, le bruit, le prix de la vie, son métro, le moindre déplacement qui prend une plombe et ses hot-dogs anti-glamour, le mot la caractérisant n’existe pas…

« Alors, c’était comment New York?

Bin, je sais pas comment te dire, c’était NEW YORK quoi… »

Mary JANE.